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Sur invitation d' An Van Den Bergh, membre de Dēmos, que nous avions rencontrée lors du festival Enter, Guillaume et moi nous retrouvons au Beurs, pour assister à l'après-midi \Art porté par tous\". Pour débuter le programme de l'après-midi: une séance de pep-aérobic avec la \"Professeure postérieure\", un débriefing du festival Enter par certains de ses organisateurs, les mots de soutien des ministres flamands Sven Gatz (en charge de la Culture, des Médias, de la Jeunesse et de Bruxelles) et Pascal Smet (anciennement en charge de la Jeunesse, de l'Enseignement, l'égalité des chances et de Bruxelles). Guillaume s'étonne du mélange des genres et des types de discours et se demande s'il serait possible en France de débuter une réflexion de ce genre par une séance d'aérobic ludique et déjantée et d'enchaîner sur une présentation classique, avec ministres de surcroît. L'après-midi se poursuit par une série de tables-rondes, qui ont pour thématiques: (1) Comment diffuser les pratiques artistiques et le talent frais? (2) Comment recruter des citoyens pour des projets participatifs? (3) Comment arriver à ce que la programmation soit portée par de nombreuses mains? (4) Comment définir la qualité d'une création participative? (5) Comment harmoniser les attentes autour de la participation? Guillaume et moi participons aux tables-rondes 2 et 4, qui sont en français (la majorité de l'assistance étant néerlandophone). Ensuite, la journée de réflexion se poursuit sous la forme de divers workshops: (1) un entretien de salon avec des artistes bruxellois et belges (2) une rétrospective interactive sur la programmation participative du festival Enter (3) une promenade dans le quartier du Béguinage, où s'est déroulé en partie le festival (4) un workshop pour tester Babbelart, un jeu interactif destiné aux jeunes, pour les amener à échanger sur leurs pratiques de l'art et la culture. C'est à ce dernier que nous participons. Le jeu est bilingue mais encore une fois l'assistance est majoritairement néerlandophone. Heureusement pour nous, certains acceptent de jouer le jeu en français juste pour nous. Après-midi riche et intéressante qui se clôt par une discussion avec An Van Den Bergh, de Dēmos. Nous constatons à quel point il existe encore un fossé entre le secteur artistique et socio-clturel flamand et francophone, même à Bruxelles. Elle se réjouit que nous soyons venus et nous la remercions d'avoir rendu possible notre participation, en tant que francophones ne parlant pas le néerlandais. "