Quelques jours plus tard, je me rends au rassemblement organisé par Virginie de Jour de Fête sur la place Fontainas. Une soixantaine de commerçants, de clients, d'habitants, mais également des élus de la Ville de Bruxelles et des journalises sont là. Ainsi que Valentin, un petit chien, dont la maîtresse arbore une pancarte "Touche pas à mon pain de viande". L'ambiance est décontractée, et le rassemblement très peu organisé. À un moment, Virginie prend la parole. Elle rappelle les trois propositions qu'elle fait pour sauver les commerces du piétonnier de la faillite, et qui devraient remonter à l'administration fiscale (fédéral): la possibilité d’obtenir un plan d’épurement des dettes, la suspension des amendes de 15% en cas de retard de paiement et la possibilité de ne pas devoir payer de taxes pendant la durée des travaux. Elle remercie tout le monde d'être venu et se dit émue des marques de soutien qu'elle a reçues depuis la carte blanche. Elle se félicité également de la présence au rassemblement d'hommes politiques. Elle leur demande de ne pas distribuer des flyers mais plutôt de relayer les revendications des commerçants au niveau fédéral. Elle dit n'être qu'une simple commerçante, elle n'estime pas être une porte-parole, même si elle en a endossé le rôle.