les espaces verts, Les animaux du piétonnier
Lors de notre observation, nous remarquons que les bacs à fleurs, toujours protégés par de petites haies de bouts de bois, apparaissent très en forme. De nombreuses fleurs ont poussé. Nous apercevons même un moineau qui profite de l’espace ainsi qu’un pigeon qui a l’air blessé. Ceci étant dit, on voit aussi de nombreux mégots dans le bac.
Barrières constructions
Lorsque nous regardons les groupes facebook, nous remarquons que ces barrières sont souvent utilisées par les adversaires du projet pour critiquer les travaux publics.
Bruxelles et la Wallonie deviennent la poubelle du monde
Lors d’une recherche des pages facebook contre le piétonnier, on se rend compte que l’argument poubelle du monde/ de l’Europe est utilisé dans le sens de la première hypothèse.
Après avoir fait une recherche sur Internet, il s’avère qu’il s’agit d’une pub pour une édition spéciale de l’Echo, journal économique belge, dans lequel des chefs d’entreprise donnaient des propositions pour le futur de la Belgique. https://multimedia.lecho.be/lappeldesxi/
Une de ces proposition est de développer l’activité de recyclage de la Belgique pour en faire “la poubelle du monde” et capitaliser sur la force du pays dans le traitement des déchets.
Girafe Pontiac
Après la chambre d’echo, nous sommes retourné sur la place Fontainas que nous avons trouvée sans barrières contrairement aux semaines précédentes. En parlant avec un employé de l’entreprise de construction, nous apprenons que celles-ci ont été enlevées en prévision de la gay pride. Cette absence de barrières nous permet de re-observer la girafe. Nous continuons notre discussion avec l’employé de l’entreprise de construction et celui ci monte au dessus de l’horloge afin de vérifier de quoi est faite la giraffe. Il nous apprend qu’elle est faite de tissu.
les espaces verts
Lors de notre discussion avec les différents acteurs de la ville et du piétonnier de la chambre d’écho, Maude Glorieux, responsable tranquillité et voisinage de la ville de Bruxelles a évoqué les espaces verts comme exemples de la difficulté de négociation avec les entreprises de construction. Alors que ces espaces verts commencent à être salis, les agents de la ville ne peuvent pas intervenir pour retirer les déchets car le transfert entre la société de construction et la ville n’a pas encore eu lieu. Cela semble causer de la frustration chez Maude Glorieux, qui estime injuste le fait que l’insalubrité de ces espaces soit reproché à la ville, qui n’a aucun pouvoir sur ceux-ci.
Arabesque
Pour vérifier l’hypothèse de la trace de colle qui fixait une pancarte sur cette façade je fais une rapide recherche sur Google Street View: en effet, les captations de juin 2009 et de juillet 2014 montrent une pancarte exactement à ces emplacements (en haut ainsi que sur le côté gauche de la porte d’entrée). Il s’agissait d’une papeterie. La captation suivante, d'avril 2017, montre la façade comme je l’ai prise en photographie, sans pancarte et avec les arabesques de mastic.
Affichage institutionnel
Cela fait longtemps que nous avons observé ces affichettes qui constituent la signalétique principale du piétonnier, par ailleurs promu comme “le plus grand”…
Bruzz box
A bunch of weeks later, we discovered that Bruzz had removed the old box and replaced it by a brand new one, still "virgin". They also moved it a little bit, closer to the boulevard, and attached it to an electrical pole with a metallic tight and a "colson", probably to avoid people to move it from a place to another. The plastic frame is bigger than the one on the previous box and seems also more robust. We wonder if the novelty of the box will restrain new appropriation or, on the contrary foster them... TBC... "
Enter festival
Dernière étape de notre journée (mais pas du festival), nous nous rendons au fameux Tropicana, l'ancien bar \plaque tournante de la prostitution\" du quartier de l'Alhambra. Dans celui-ci, plusieurs hôtes: un jeune médiateur, qui a l'habitude de faire du travail communautaire et qui finit ses études à Solvay Business School et une jeune artiste, qui vient elle de finir ses études à l'académie d'Eindhoven. Le bar a été transformé pour l'occasion en \"postlabouratory\", c'est-à-dire en un laboratoire de fabrication de robots qui pourraient, dans le futur, effectuer certaines de nos tâches et ce dans l'idée d'avoir plus de temps à consacrer à d'autres choses que nous aimons faire. La visite du laboratoire commence par le visionnage d'une vidéo qui montre une série de robots réalisés par l'artiste: un robot postier, un robot ménager et un robot peintre. Nous mettons ensuite la \"main à la pâte\", je brainstorme avec nos hôtes sur la pénibilité ou non du travail, tandis que Guillaume fabrique son propre robot, avec de la colle, du plastique et des bouts de bois. Nous apprenons que le jeune médiateur se fait un peu de beurre en mettant sur pied des programmes de comptabilité pour la boite de son frère mais déteste ce job. Par contre il aime beaucoup le travail communautaire. Il rêve de vacances au bled mais n'y vivrait pas: il n'y a pas de travail, rien à y faire. L'artiste et moi, on pense avoir trouvé le moyen de ne faire que des choses qu'on aime. Peut-être pas besoin de robot dans notre cas. Guillaume revient avec son robot: un robot idiot qui poserait des questions \"idiotes\" là où tout semble aller de soi. Remettant ainsi peut-être en cause ce qui relève de l'évidence. Le robot idiot de Guillaume a des yeux. \"Pourquoi?\" demande la jeune artiste. \"Pour susciter l'empathie, lui donner un regard\", répond-t-il. Elle pense que ce n'est pas nécessaire, ses robots à elle n'en n'ont pas. Elle pense que rien que le mouvement, ça suscite déjà ça. J'acquiesce. Dans la vidéo, le robot postier qui se déplace dans la rue suite une réaction chez un chien qui passe (qui tourne la tête vers le robot en remuant sa queue). Nous quittons le lieu en mettant un oeil aux robots réalisés par d'autres participants. "